L’imagination et la magie des mots peuvent la dompter.
Les phobies sont semblables à des monstres tapis dans l’ombre de nos esprits, prêts à bondir à la moindre occasion, saisissant une opportunité dans la plus petite faille. Elles assombrissent nos pensées et baignent nos âmes dans un torrent de peur incontrôlable.
Il en existerait plus de 6000 ! Certaines sont assez répandues, d’autres sont plus rares et peuvent sembler bizarres. La plupart des personnes vivent avec, mettant en place des stratégies d’évitement.
Mais comment pouvons-nous apprivoiser ces créatures qui hantent les méandres de nos pensées ?
En imaginant un jardin secret, où chaque fleur devient une pensée paisible, où le soleil dépose sur toute chose un rayon de miel qui produit l’effet d’un sourire radieux. Ainsi peut commencer le voyage vers la liberté. Dans ce jardin magique que la volonté cultive, les phobies les plus terrifiantes peuvent enfin être domptées.
En définitive, il faut voir les phobies comme des illusions, des mirages dans le désert d’un esprit qui joue des mauvais tours. Elles naissent dans l’ombre de l’ignorance et se nourrissent de nos peurs. Mais une fois que nous les confrontons pour mieux les appréhender, une lumière émerge, éclairant le chemin vers la paix intérieure.
Le pouvoir des mots est notre bouclier contre ces forces obscures. Bien choisis, les mots composent la formule magique qui délivre des sortilèges. Bien sentis, ils font naître l’incantation qui donne le courage de défier nos craintes les plus profondes. « Je suis plus fort que ma phobie », « Je contrôle mes peurs et j’avance vers demain », « Je suis libre de choisir ma voie et de faire taire les mauvaises voix », « Le destin ne décide pas de tout, je peux choisir » – ces phrases résonnent comme des chants à la gloire des victoires sur nous-même dans le petit théâtre de notre esprit.
Mais le chemin vers la guérison reste semé d’embûches. Maintes fois, il faut affronter nos démons les plus sombres pour retrouver la lumière. Cela peut être terrifiant, mais c’est aussi libérateur. Car dès l’instant où nous défions nos phobies, nous devenons plus forts, plus résilients, plus vivants. Progressivement, nous triomphons d’elles en recherchant ce qui existe de l’autre côté de nos peurs !
Alors, comment vivre avec une phobie bien installée ? Comment empêcher les araignées de nicher dans notre tête ? Comment se protéger des objets pointus qui voudraient transpercer nos yeux ? Comment ne plus craindre le regard des autres ? La réponse se trouve dans notre capacité à transformer la peur en courage, l’obscurité en lumière, la captivité en liberté. C’est un voyage difficile, mais extrêmement gratifiant. Car lorsque nous apprenons à dompter nos phobies, nous découvrons la magie de la vie – celle qui réside en chacun de nous.
Perso, j’ai peur d’attraper la LOP (LinkedOff Phobia). La nuit dernière, je me suis réveillé en sueur. J’ai ouvert grand les fenêtres et j’ai crié à qui voulait bien l’entendre dans la vallée : « Restons connectés ! »
Le vent a soufflé, les feuilles des arbres se sont agitées et la rivière a murmuré, m’invitant tous à rester LinkedIn avec la nature.
