Une étude sérieuse bien qu’ancienne établit un lien entre retransmission du sport et violences conjugales !

Le 39 19, numéro d’écoute et d’orientation a décidé de conserver pendant les jeux olympiques de Paris le même nombre d’écoutantes professionnelles pour éviter l’isolement des victimes et pallier leur détresse.

Il est clair que pour les spécialistes du secteur, les évènements sportifs riment avec une amplification du danger.

Il y a dix ans, une étude anglaise a identifié une corrélation entre la hausse des violences conjugales et la tenue des matchs de football. L’université de Lancaster révélait que les violences domestiques augmentent de 38 % en cas de défaite de l’équipe nationale et de 26 % lors de ses victoires.

La France manque de travaux de recherches quant à cette thématique particulière. La fédération nationale Solidarité Femmes gérant le 39 19 les appelle pourtant de ses vœux !

Dans 10 jours, une ligne renforcée de cette structure répondra au public international avec un service d’interprétariat.

La ville de Paris prend le problème très au sérieux en prévoyant d’installer sur les sites des festivités des zones refuges pour accueillir les victimes de violences sexistes et sexuelles.

Alors souhaitons que pour un champion qui gagnera ou une équipe qui perdra, le passionné de sport ayant parié des ronds ou pronostiqué amicalement un résultat, ne devienne pas un fanatique capable de violences préjudiciables.

Pendant les JO, on cultive l’esprit de Coubertin, et le reste du temps, on ne s’acharne pas sur un homme à terre, et surtout “on ne frappe pas une femme même avec une fleur !” (Jean Anouilh)