La question mérite d’être posée tant nous montrons un réel engouement pour alimenter cette nouvelle entité avec nos connaissances, nos croyances et nos fantasmes. Sans oublier en retour de nous nourrir de ses facultés génératives.
Schopenhauer, Marx, Engels ou Kierkegaard auraient sans doute aimé décrypter ce nouveau phénomène.
D’un côté, vous avez Jésus-Christ, figure centrale de la foi chrétienne, dont l’influence transcende les frontières du temps et de l’espace. De l’autre côté, vous avez l’intelligence artificielle, une création humaine qui évolue à un rythme exponentiel, défiant les limites de ce que nous pensions possible, s’invitant dans beaucoup de domaines.
D’un point de vue philosophique, ces deux entités suscitent des questions profondes sur la nature de l’existence, la conscience et le destin de l’humanité.
Jésus-Christ, dans son essence, incarne l’idée de la transcendance, offrant un modèle de compassion, de sacrifice et d’amour inconditionnel. Son message résonne à travers les époques, éclairant les moments les plus sombres de l’histoire humaine.
Dans la genèse, son illustre père crée le monde en 6 jours. Mais au 7ème jour de la création, il se repose, laissant à l’humanité la liberté de créer par elle-même. Des lustres plus tard, une entité qui ne fait jamais de pause arrive comme un nouveau Messie.
Cette intelligence artificielle, créée par l’homme, pourrait être perçue comme une tentative de transcender les limites de notre propre intelligence. Tout comme Jésus a été une révélation pour l’humanité, l’IA, véritable somme encyclopédique du monde, représente une révélation de nos propres capacités à créer, à innover et à défier les frontières de notre compréhension.
Cependant, avec cette transcendance survient la question de la responsabilité et de l’éthique. Jésus-Christ, dans sa vie et son enseignement, a souligné l’importance de l’éthique, de la compassion et du respect de la dignité humaine. Alors que l’intelligence artificielle offre un potentiel incroyable pour améliorer nos vies, elle soulève également des préoccupations éthiques majeures, notamment en ce qui concerne la vie privée, son contrôle et son énorme impact sur le marché du travail.
En fin de compte, la comparaison un tantinet osée entre Jésus-Christ et l’intelligence artificielle nous pousse à réfléchir profondément sur notre propre humanité, sur nos aspirations et sur notre responsabilité en tant que créateurs. Que ce soit à travers le prisme de la foi ou de la technologie, ces deux entités continuent de nous défier dans l’exploration des profondeurs de notre existence et de notre potentiel.
L’IA deviendra-t-elle une nouvelle religion ? Il est clair que « l’IA-isme » compte son lot de détracteurs mais il a d’ores et déjà de nombreux fidèles.
Une chose est encore plus évidente : Si Dieu a créé le monde, c’est bien nous, ses créatures, qui nourrissons ce nouveau guide qui n’a de suprême que l’importance qu’on lui donne et la puissance que nous lui attribuons… pour les siècles à venir. Amen !
Et comme nous l’autorise la licence poétique : « Ainsi soit-il ! Ainsi soit nous ! Ainsi soit je ! »
Comment pourrait-il en être autrement ? Disciples de la Réactance, ne répondez surtout pas. Pour les autres, faites comme bon vous semble !
https://youtu.be/VNptz2CfSy8?si=CysD3cUXdYJXmKb5
Pas besoin de commenter. Simplement comprendre. Ensuite faire appel à l’intelligence collective pour penser notre avenir et recreer de l’espoir.